Les applications dédiées à notre santé ne cessent de se multiplier. Qu’il s’agisse de compter nos pas, d’améliorer notre sommeil ou de suivre notre alimentation, elles ont envahi notre vie quotidienne au point que 43 % des Français ont déclaré en 2016 en utiliser au moins une de manière quotidienne. Peut-on vraiment s’y fier ?
Encadrer les applications
D’après un sondage Odoxa, près d’un Français sur 2 utilise une application dédiée à la santé chaque jour.
Il faut dire que les différentes campagnes, notamment pour les dépistages de certaines maladies et une alimentation plus saine, poussent la population à s’intéresser davantage à leur santé. Afin d’analyser ses applis, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié un référentiel de 101 bonnes pratiques destiné aux développeurs d’application. Les entreprises sont en effet de plus en plus nombreuses à vouloir lancer leur application. Ce référentiel a pour but de « favoriser le développement d’applications et objets connectés de qualité », précisant que « son objectif est de proposer un cadre de développement assurant la qualité et la fiabilité des applications afin que les utilisateurs, particuliers comme professionnels, puissent utiliser ces technologies en toute confiance ».
Les 4 points importants
La HAS insiste sur certains points.
Les applications devront proposer des informations fiables, mises en place par des professionnels de la santé ou des organismes professionnels qualifiés.
Elles devront être « techniquement performantes », accessibles aux personnes souffrant d’un handicap visuel et auditif et la confidentialité des données personnelles devra être assurée.
Parmi les applications santé les plus populaires, Imèo, qui permet d’être guidé dans l’automédication homéopathique, ALK AllergiK, lancée en partenariat avec l’association Asthme et Allergies, qui permet de reconnaître facilement les principaux allergènes, Mobile Mom, prévue pour les futures mamans afin qu’ellespuissent suivre et maîtriser leur prise de poids pendant la grossesse ou encore Diabphone Carnet, sorte de carnet d’autosurveillance du diabète, adapté à tous les profils de diabétique.