La triche devient high-tech !

Le bac a commencé aujourd’hui avec la traditionnelle épreuve de philo, l’occasion de s’intéresser aux moyens high-tech utilisés par les élèves pour tricher !

Des élèves qui ne manquent pas d’idées

Terminée la classique antisèche, place aux objets connectés ! Le téléphone mobile caché dans une poche, l’oreillette Bluetooth dissimulée par les cheveux voire la micro-puce satellitaire au fond de l’oreille comme une étudiant l’a tenté en Algérie, tous les moyens sont bons pour tricher.

Cette année, pour palier à tous les problèmes, les surveillants sont chargés de récupérer en début d’examen tous les appareils, en théorie ! On trouve également dans certains établissements des portiques de détection.

Mais celle qui inquiète le plus les examinateurs, c’est la montre connectée. Discrète, elle permet d’échanger des informations facilement à condition d’avoir un complice à l’extérieur muni d’un ordinateur.

La bonne vieille méthode de la calculatrice fonctionne encore même si elle vit ses derniers instants puisque les fabricants proposent désormais des appareils impossible à trafiquer.

Des sanctions qui font réfléchir

S’ils étaient plus informés, les élèves réfléchiraient peut-être à deux fois avant de tenter de frauder pendant les examens. Si la grande majeure partie du temps ils ne sont pas sanctionnés à la hauteur de ce qui est prévu par la loi, si la justice décide de s’en mêler, c’est une autre histoire.

A noter tout d’abord que les complices encourent les mêmes peines. De plus, le professeur ou le surveillant a le droit d’appeler la police, un acte qui a rarement lieu mais qui est tout à fait légal !

Les sanctions peuvent ensuite être disciplinaires, le problème est alors réglé au sein de l’établissement. Elles peuvent être également judiciaires, et pour ces dernières cela peut aller jusqu’à une condamnation à 3  ans de prison ferme et une amende de 9 000€. Si ces décisions sont rares, en 2014 un étudiant de droit avait été condamné à 3 mois de prison et deux autres issus de l’université du Havre avaient été placés en garde à vue pendant quelques heures !