Le porte-monnaie électronique « MONEO » va disparaître de nos moyens de paiement. Lancé à la fin de l’année 1999, ce système avait pourtant l’ambition de remplacer le paiement en espèce des petits achats du quotidien mais il n’aura finalement jamais rencontré le succès escompté, faute d’utilisateurs. Rechargement de la carte jugé compliqué, commissions supplémentaires pour les commerçants, tous ces détails ont signé la fin de Monéo déjà remplacé par de nouvelles initiatives.
Simplifier le paiement
De nouveaux moyens de paiement se développent déjà parmi lesquels le paiement sans contact qui consiste à poser sa carte bancaire ou son mobile sur le terminal de paiement compatible du commerçant pour les montants de moins de 20€. Les portefeuilles électroniques ou numériques, des services de paiement qui fonctionnent à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe personnel lors de règlements sur internet, sont également désormais répandus. Le principal avantage de ces nouveaux moyens de paiement est clairement, en plus du gain de temps, la sécurisation des données personnelles puisque l’acheteur n’a plus à saisir toutes ses informations (codes, coordonnées…) à chaque transaction. Les risques de piratage sont par la même diminués.
Des innovations à venir
Les banques imaginent elles aussi les moyens de paiement de demain. La BNP Paribas, le groupe BPCE et la Banque Postale expérimentent ensemble auprès d’un échantillon de clients une nouvelle technologie pour payer sans contact avec un téléphone mobile. Les fabricants de téléphones, de leurs côtés, conçoivent les applications nécessaires et ils intégreraient même à l’avenir la technologie de reconnaissance de la CB avec la carte SIM.
Le paiement mobile est en train de devenir un secteur très convoité et même si Apple reste le principal challenger sur le sujet avec son application « Apple Pay », le coréen Samsung se lance également sur le marché avec « LoopPay ». On peut imaginer que même si une rude bataille entre les 2 firmes et autres concurrents sur le paiement mobile se profile, tous ont un intérêt commun, celui de rendre populaire une pratique qui n’a pour l’instant toujours séduit la majorité des consommateurs.