Le leader mondial des VTC sur la toile fait face à de nombreuses enquêtes préliminaires sur divers sujets touchant de près ou de loin notamment un volet politique des plus sensibles : de l’utilisation de logiciel espion aux multiples accusations de tentatives de corruption.
Une liste d’accusations bien longue
Comme avec Facebook, Uber est attaquée de toute part. La liste des polémiques touchant le géant du VTC est interminable et le dernier scandale en date est le manque de transparence et de communication de la société sur le piratage de données personnelles de ses clients.
Le gouvernement britannique l’accuse par exemple, de laxisme dans le recrutement de ses chauffeurs et la dénonciation des crimes. Aux États-Unis, c’est le hashtag « deleteuber » qui a incité plus de 200 000 clients à se désinscrire suite à une action qui a démontré son côté « profiteur ». L’usage de logiciel espion Greyballa été fortement critiqué. Le logiciel permettait en effet, aux chauffeurs de VTC de repérer et d’éviter les barrages de police alors qu’ils exerçaient leur activité dans des zones qui leur étaient interdites.
Des ténors du barreau pour Uber
Face à l’accumulation des dossiers d’instruction, Uber vient de faire appel à un spécialiste du barreau dans les affaires de ce type. Le procureur, Scott Schools n’est pas un inconnu à Washington. Il a dirigé l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016 et a également participé au limogeage de l’ancien directeur adjoint du FBI, Andrew Cabe. Uber lance également une chasse aux plus prestigieux noms au sein des services juridiques pour compléter son équipe.
Il faut dire que la société a commis de nombreux impairs. Elle a par exemple, admis avoir payé une somme colossale de 100 000 dollars, aux pirates du cyber attaque de 2016dont elle a été victime, en échange de leur silence.